La vie sans écran, vous connaissez ?
La question n’est plus de savoir si la télévision, ainsi que les autres écrans, ont des effets sur le comportement et les apprentissages des enfants (et aussi de certains adultes), non non cela de nombreuses études l’ont démontré. Mais elle est plutôt de savoir comment les industriels de l’audio-visuel s’y prennent pour nous « laver le cerveau » et comment peut-on s’intéresser au problème de causalité à savoir comment les images diffusées peuvent influencer notre comportement (surtout en ce qui concerne la violence)
Une affiche et quelques livres de référence pour soutenir cette campagne nationale qui nous montrent les effets néfastes à long terme de l’usage des écrans chez les petits et les tout petits.
Quelques exemples pris sur le site formidable de : www.lachetonecranasso.fr
Pendant que certains cadres de la Silicon Valley inscrivent leurs enfants dans des écoles sans écrans, la France s’est lancée, sous prétexte de « modernité », dans une numérisation de l’école à marche forcée – de la maternelle au lycée. Un ordinateur ou une tablette par enfant : la panacée ? Parlons plutôt de désastre.
L’école numérique, c’est un choix pédagogique irrationnel, car on n’apprend pas mieux – et souvent moins bien – par l’intermédiaire d’écrans. C’est le gaspillage de ressources rares et la mise en décharge sauvage de déchets dangereux à l’autre bout de la planète. C’est une étonnante prise de risque sanitaire quand les effets des objets connectés sur les cerveaux des jeunes demeurent mal connus. C’est ignorer les risques psychosociaux qui pèsent sur des enfants déjà happés par le numérique.
Cet essai s’adresse aux parents, enseignants, responsables politiques, citoyens qui s’interrogent sur la pertinence du « plan numérique pour l’école ». Et s’il fallait au contraire faire de l’école une zone refuge, sans connexions ni écrans, et réinventer les pistes non numériques du vivre-ensemble ?
Docteur en neurosiences et directeur de recherche à l’INSERM, Michel Desmurget démontre dans cette enquête que la télévision est un problème de santé publique.